Unisanté, le Centre universitaire de médecine générale et de santé publique vaudois, lance pour la troisième fois un
appel à projets à destination des communes du canton. Cette année, l’institution mise sur des mesures structurelles destinées à renforcer la santé physique et psychique des 12–25 ans.
L’appel à projets s’inscrit dans le Programme d’action cantonal Alimentation, activité physique et santé mentale. Cofinancé par l’État de Vaud et Promotion Santé Suisse, il mettra à disposition une enveloppe globale de 60'000 francs, répartie entre les projets sélectionnés. Les communes vaudoises, quelle que soit leur taille ou leur localisation, ont jusqu’au 6 février 2026 pour soumettre leurs propositions.
Unisanté, Centre universitaire de médecine générale et de santé publique, a été créé en 2019 par la fusion de plusieurs centres et instituts de santé: la Policlinique médicale universitaire, l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive, l’Institut universitaire romand de santé au travail, l’association Promotion Santé Vaud, la Fondation vaudoise pour le dépistage du cancer, l’Équipe mobile d’urgences sociales et la Centrale téléphonique des médecins de garde. Unisanté regroupe aujourd’hui près de 1'000 collaboratrices et collaborateurs.
Constat de départ ayant motivé le projet: la santé mentale des jeunes se fragilise. Dans un
communiqué, Unisanté rappelle que, selon l’Enquête suisse sur la santé et la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse, «les troubles de la santé mentale constituent actuellement le principal problème de santé chez les enfants et les jeunes». Dans le canton de Vaud, 21% des 15–25 ans souffriraient de troubles anxieux, 29% de détresse psychologique et 15% de sentiment de solitude.
Répondre par des mesures «structurelles»
Dans ce contexte, les communes auraient un rôle clé à jouer, notamment via l’aménagement du territoire et des espaces publics: renforcement de l'offre culturelle et sportive, diffusion d'informations autour de la santé ou encore adaptation des infrastructures aux besoins des jeunes seraient autant de pistes à explorer. En effet, «la participation à des activités de loisirs, les liens sociaux, le sentiment de sécurité dans son quartier et l’accès à des espaces verts sont des facteurs reconnus de santé mentale chez les enfants et les jeunes», souligne Unisanté.
Cette nouvelle édition invite ainsi les communes à développer des projets d’aménagement, qu’il s’agisse de construction, de rénovation ou d’équipement, en extérieur comme en intérieur.
Les exemples de projets éligibles sont divers, de la création d'un centre de rencontre et d’information à mise en place d'un stand itinérant dédié au travail social de proximité.