Il y a un peu plus de cinq ans, la Cour suprême du canton de Zurich a condamné un médecin d’origine italienne à une peine de prison avec sursis pour profanation et contrainte sexuelle répétée.
En 2017 déjà, le Département de la santé du canton d’Argovie avait ordonné, à titre préventif, que le médecin ne puisse plus pratiquer de massages ou de thérapies manuelles sur les patientes. En outre, il lui avait été imposé de n’examiner ni ne traiter les patientes qu’en présence d’une assistante médicale ou d’une infirmière diplômée.
Deux ans plus tard, le Tribunal d’arrondissement de Zurich condamnait le praticien pour contrainte sexuelle répétée et profanation.
En mai 2024, le canton a de nouveau tenté de lui retirer son autorisation de pratiquer. Parallèlement, il lui a interdit d’exercer comme médecin assistant dans le service ambulatoire d’un établissement hospitalier.
Le médecin s’est d’abord opposé à cette décision en déposant un recours auprès du Conseil d’État, puis devant le tribunal administratif. Ayant été débouté, il a alors saisi le Tribunal fédéral.
Ce dernier s’est prononcé ainsi: les instances précédentes ont légitimement rejeté les recours du médecin.
L’effet suspensif des recours du praticien est désormais caduc, et le canton d’Argovie est en droit de retirer son autorisation d’exercer.