Pour les médecins bernois, l’endocrinologie et la diabétologie souffrent d’un déficit de spécialistes. Il y a déjà deux ans, près de la moitié des 900 médecins ayant répondu à une enquête estimaient que ces domaines étaient sous-dotés. Aujourd’hui, ils sont plus de la moitié.
Tous les deux ans, la Société des médecins du canton de Berne réalise un sondage auprès de ses membres afin d’évaluer l’offre de soins. Un questionnaire en ligne permet aux médecins de se prononcer sur la situation de chaque spécialité dans le canton.
Lors de la
dernière évaluation, la plupart des répondants considéraient, comme lors de l’enquête précédente, que les domaines suivants étaient particulièrement mal desservis:
- Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
- Psychiatrie et psychothérapie
- Pédiatrie et médecine de l’adolescence
- Médecine de famille
- Dermatologie
Le nombre de médecins ayant constaté un manque dans ces domaines a toutefois légèrement diminué. En revanche, l’endocrinologie et la diabétologie font figure d’exception: dans ces disciplines, la proportion de médecins constatant une pénurie a augmenté.
Offre excédentaire en cardiologie et en radiologie
À l’autre extrémité de la liste, la cardiologie, la chirurgie orthopédique et la radiologie semblent excédentairement pourvues en spécialistes selon de nombreux répondants. Des signes de surapprovisionnement sont également observés en gastro-entérologie et en urologie.