Chaque année, le classement «QS World University Rankings» s’attache à répertorier les meilleures universités et grandes écoles dans une multitude de disciplines. Pour établir ce palmarès, l’institut londonien Quacquarelli Symonds s’appuie sur plusieurs critères: la réputation académique, l’évaluation des employeurs, l’analyse des citations scientifiques, l’indice H, ainsi que l’intégration des établissements dans des réseaux de recherche internationaux.
Ce qui surprend, c’est que les facultés de médecine suisses peinent à rayonner dans ce «concours de beauté», alors même que les hôpitaux universitaires du pays se distinguent dans d’autres classements, à l’image de celui de «Newsweek». Récemment, l’hôpital universitaire de Zurich (USZ), celui de Bâle (USB) et le CHUV ont intégré le cercle restreint des
quinze meilleurs établissements hospitaliers au monde. En revanche, dans le classement QS, la première faculté de
médecine suisse ne figure qu’au 66e rang. Quant à l’université germanophone la mieux classée, il s’agit de celle de Heidelberg, en 32e position.
Ce résultat laisse entendre que les atouts de la Suisse résident davantage dans l’excellence clinique que dans la recherche et l’enseignement. Toutefois, ces écarts tiennent aussi à d’autres facteurs, comme la réputation auprès des employeurs – un critère qui, presque inévitablement, favorise les universités américaines, par exemple.
En tant que meilleure université suisse pour les cursus général en sciences de la vie (Life Sciences), l'ETH Zurich s'est hissée à la 51e place. L'Université de Zurich a légèrement amélioré son classement en se classant 57e place, tandis que l'Université de Bâle est arrivée 104e.
Petit clin d’œil à la médecine dentaire: dans cette discipline, les universités suisses mordent dans le haut du classement. Tant l'Université de Zurich que celle de Berne se hissent parmi les dix meilleures au monde.