RHNe: succession à prévoir pour la médecine du sport

Le Service de réadaptation et de médecine du sport du site du Val-de-Ruz du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) s'apprête à dire au revoir à son médecin-chef: Michel Hunkeler prendra sa retraite après près de trente ans au sein de l’institution. Il quittera l’établissement le 1er avril prochain.

Parallèlement, Marie Thévenon, spécialiste en médecine physique et réadaptation ainsi qu’en médecine du sport, en poste au RHNe depuis 2021, reprendra la fonction de médecin référente principale pour la médecine du sport, en collaboration avec Bülent Konuk, chirurgien orthopédiste.

Concernant le poste de médecin-chef du Service de réadaptation, une nomination est attendue. D’ici là, Yolanda Espolio Desbaillet assurera l’intérim et prendra en charge la gestion du site du Val-de-Ruz.

Michel Hunkeler s’est d’abord formé en éducation physique dans le but de devenir professeur de sport, avant de se réorienter vers la médecine. Il rejoint le RHNe en 1996, d’abord comme médecin assistant en rhumatologie, puis comme médecin-chef de la réadaptation sur le site de Pourtalès. En 2007, il participe à la création du Service de réadaptation du site vaudruzien à Neuchâtel, qui s’impose rapidement comme une référence régionale en réadaptation musculo-squelettique et neurologique, tant en ambulatoire qu’en stationnaire.

Il est également à l’origine du centre de médecine du sport du Val-de-Ruz, qui a obtenu le label Swiss Olympic en 2023. Ce label est décerné tous les quatre ans par la faîtière du sport suisse aux centres médicaux engagés en faveur du sport de performance, tant pour la relève que pour l’élite nationale.

Objectif pour le RHNe: garantir la pérennité du centre de médecine du sport et maintenir sa certification. Dans un communiqué, l’institution affirme que «la relève médicale est d’ores et déjà assurée» grâce au duo formé par Bülent Konuk et la future référente du centre, Marie Thévenon.

Cette dernière continuera par ailleurs d’assurer des consultations ambulatoires et stationnaires en médecine physique et réadaptation: «J’ai la volonté de pérenniser les structures en place au sein de ces deux filières et de les faire évoluer, en intégrant notamment de nouvelles techniques et en renforçant la prévention», déclare-t-elle.