Les médecins de famille bernois appelés à prendre en charge les urgences psychiques
Les généralistes du canton de Berne s'inquiètent de voir leurs interventions devenir plus stressantes: ils devront bientôt remplacer les psychiatres de garde.
Urgences sous tension: la télémédecine, une solution?
Une nouvelle étude le confirme: la Kids Line détourne une large part des cas mineurs des urgences pédiatriques.
, 28 novembre 2025 à 13:32
Une taxe de 50 francs pour la prise en charge aux urgences des cas considérés comme mineurs est actuellement débattue au Parlement. Cette mesure vise à limiter l’affluence de patients avec des problèmes bénins afin de désengorger les services hospitaliers. Son efficacité potentielle demeure toutefois controversée.
Un autre dispositif a, quant à lui, déjà fait ses preuves pour les urgences pédiatriques: l’offre de télémédecine Kids Line.
Cette offre destinée aux enfants a été créée à l’origine par l’Hôpital pédiatrique de Zurich et est exploitée depuis 2021 par Medgate sous le nom de Kids Line. Une étude scientifique menée par Medgate en collaboration avec l’Hôpital pédiatrique universitaire de Zurich, avec le soutien de l’Hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle ainsi que des hôpitaux cantonaux de Lucerne, Aarau, Baden et Winterthour, aboutit aux conclusions suivantes:
- Plus de deux tiers des parents qui ont appelé se seraient rendus directement dans un service d’urgence sans Kids Line.
- Plus de la moitié de ces parents ont renoncé à se rendre à l’hôpital après la consultation téléphonique.
- Plus de 80% ont suivi l’évaluation des professionnels de santé lorsqu’un traitement par télémédecine était suffisant ou qu’une visite d’urgence était effectivement nécessaire.
Enfin, l’analyse de la qualité du triage montre que, dans 90% des cas, l’évaluation de Kids Line coïncide avec celle du personnel hospitalier.
La taxe sur les bagatelles n'est plus une bagatelle. Lors de la prochaine session d’hiver, le Parlement ne se prononcera pas seulement sur une taxe pour les cas bénins, mais sur une taxe pour toutes les prises en charge aux urgences hospitalières sans recommandation médicale.
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