Vaud: un hôtel Belle Époque transformé en centre médical

Avec sa transformation en «village médical», le site de l'hôtel Righi à Glion accueillera une clinique et des infrastructures dédiées aux soins. Ouverture prévue pour 2027.

, 31 janvier 2025 à 11:11
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Aperçu de l'aile ouest de l'hôtel Righi à Glion | Image: Llez pour Wikimedia Commons
Les hauts de Montreux devraient accueillir d’ici 2027 un nouveau pôle de santé, qualifié de véritable «village médical».
À cet effet, l’hôtel Righi, à Glion, fermé il y a plus de vingt ans, sera rénové et réhabilité en centre médical, avec un parc de plus de 20’000 m² dédié à la détente. Ce projet, porté par la Société Hôtel Righi Vaudois SA et ses investisseurs – le groupe saoudien Saba Partners – mèle un hôtel et un centre médico-hôtelier sur un total de 48’000 m². En tout, 300 personnes devraient y être, à terme, employées.
La structure devrait inclure une clinique de soins aigus ainsi que des cabinets médicaux accueillant 30 médecins, dont des spécialistes et des chirurgiens, sur une surface de 550 m². Elle comprendra également deux blocs opératoires et 30 lits d’hospitalisation. ⁠Pour compléter l’offre de soins, un espace de 270 m² sera consacré à la physiothérapie.
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Le projet, dont le budget s’élève à environ 100 millions de francs, fait progressivement l’objet d’une mise à l’enquête publique afin de confirmer la rénovation de ses quatre bâtiments: l’hôtel Righi, la clinique, un centre de consultation et de soins, ainsi qu’un bâtiment regroupant une permanence médicale et les services administratifs. «Ce fut une véritable gageure de pouvoir créer une clinique ultramoderne en conservant quasi tout l’ancien», précise l’architecte Christophe Lombardo pour le «Riviera Chablais Hebdo».
Et d'ajouter: «C’est une véritable clinique de soins aigus qui est en train de se mettre en place dans l’ancien hôtel du parc, fermé depuis les années 80. Publique, elle répondra aux attentes de la population locale ainsi qu’aux étrangers de passage avec toutes les spécialités médicales et chirurgicales».
Ce projet, qui vise à proposer des soins dispensés sept jours sur sept, entend également apporter une solution à l’engorgement des urgences.
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