L’Hôpital de l’Île (Inselspital) de Berne a récemment réalisé sa 800ème transplantation hépatique. «Une transplantation est un travail d’équipe», souligne Vanessa Banz, médecin-cheffe en chirurgie viscérale et de transplantation, dans un communiqué de l’établissement.
Chirurgiens, hépatologues, anesthésistes, médecins en soins intensifs, infectiologues, ainsi que les équipes soignantes spécialisées, sont tous indispensables au succès de ce type d’intervention. L’équipe de coordination des transplantations veille, quant à elle, à une organisation irréprochable.
«Sans les donneurs d’organes et leurs proches, notre travail serait impossible. Leur geste altruiste permet de sauver des vies et mérite le plus grand respect», insiste Vanessa Banz. Un foie – ou une partie de cet organe – peut être prélevé sur des donneurs vivants ou décédés.
Les premières tentatives de transplantation hépatique remontent à 1963 aux États-Unis. Aujourd’hui, cette intervention est une technique bien établie, qui offre une nouvelle chance de vie aux patients atteints de maladies hépatiques avancées.
Genève, centre d'excellence
En Suisse, seuls trois établissements sont autorisés à pratiquer des transplantations hépatiques: l’Hôpital de l’Île à Berne, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ).
Les HUG, de leur côté, annonçaient en début d’année 2020 leur
1'000ème transplantation hépatique. L’établissement bénéficie d’une reconnaissance internationale, notamment pour ses interventions chez les enfants.
À l’inverse, l’Hôpital universitaire de Bâle ne dispose pas d’une autorisation pour pratiquer ce type d’intervention. Il a tenté en vain, l’année dernière, d’obtenir un mandat en ce sens.