Andreas Kleinschmidt prendra la direction du Département des neurosciences cliniques des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) à partir du 1er octobre prochain. Il succédera à Karl Schaller, qui demeure médecin-chef du Service de neurochirurgie.
Parcours international
Andreas Kleinschmidt a étudié la médecine aux universités de Francfort, Paris et Genève, avant de se spécialiser en neurologie à Düsseldorf. Il obtient son habilitation en 1997. Son parcours scientifique est marqué par une thèse en neurophysiologie à l’Institut Max Planck de Francfort, suivie de recherches postdoctorales en neuro-imagerie fonctionnelle à l’Institut de neurologie de Göttingen et à celui de Londres. En 2005, il est nommé directeur de recherche à l’INSERM, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale en France.
Depuis près de vingt ans, Kleinschmidt consacre ses travaux aux oscillations neuronales et à la neuroanatomie des fonctions cognitives. Ses contributions ont été plusieurs fois récompensées, notamment par la médaille Otto Hahn de la Société Max Planck (1995), une bourse du Wellcome Trust (1998) et la Bernard Katz Lectureship (1999).
Arrivée aux HUG
En 2012, il rejoint les HUG en tant que médecin adjoint agrégé au Service de neurologie et professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l’Université de Genève. En 2015, il accède à la fonction de médecin-chef du service, poste qu’il occupe depuis.
Parallèlement à ses activités cliniques et scientifiques, il joue un rôle actif au sein des instances professionnelles. Membre du conseil de la Société suisse de neurologie depuis 2018, il en préside la commission pour la formation post-graduée. Depuis 2020, il est également président de la Société suisse des céphalées, où il supervise l’élaboration des recommandations thérapeutiques nationales.
Ses recherches les plus récentes portent sur la thérapie personnalisée, avec un projet innovant de prévision des crises migraineuses. Ce programme de «migraine forecasting» s’appuie sur des outils d’intelligence artificielle et des technologies de santé numérique, notamment via des montres connectées, afin de proposer une approche préventive et individualisée.