L’Unité de médecine des violences (UMV) du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) sous le regard des autorités fédérales: c’est au cœur du CHUV, au sein de l’UMV, que Beat Jans, conseiller fédéral et chef du Département fédéral de justice et police (DFJP), et Rebecca Ruiz, cheffe du Département vaudois de la santé et de l’action sociale (DSAS), ont effectué une visite officielle.
Le CHUV s’impose en effet comme un centre de référence national pour la prise en charge médico-légale renforcée des victimes de violences. La procédure développée en ses murs a d’ailleurs été étendue, dès 2020, à l’ensemble des hôpitaux d’intérêt public du canton de Vaud. L’objectif: offrir un accompagnement global et coordonné aux victimes, femmes comme hommes, tout en leur évitant d'avoir à répéter de multiples fois leur récit.
Ce dispositif repose, selon les mots du CHUV, sur le «fruit de collaborations étroites entre les équipes médicales, infirmières, juridiques et sociales», soulignant l’importance d’une approche interdisciplinaire face à des situations souvent complexes.
La visite de Beat Jans et Rebecca Ruiz intervient alors qu’un projet de révision de la législation fédérale sur l’aide aux victimes est actuellement en consultation. Lancé à l’automne 2024, ce texte vise à encourager une meilleure harmonisation des pratiques médico-légales sur l’ensemble du territoire helvétique.
Interview de Nathalie Romain-Glassey, responsable de l'unité de médecine des violences (UMV) du CHUV, dans l'émission «Forum» de la «Radio Télévision Suisse», 8 mai 2025.
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