Un an après son lancement, le modèle «Viva Health» est passé de 1’200 à plus de 3’000 adhérents. Entre janvier 2024 et janvier 2025, le nombre de membres ayant souscrit à cette nouvelle assurance maladie a donc plus que doublé, indique Alexandre Omont, directeur du Réseau de l’Arc, dans une interview accordée à la
Radio Jura bernois (RJB).
Pour rappel, le modèle «Viva Health» a été développé par Swiss Medical Network et repose sur un fonctionnement très spécifique. La caisse maladie Visana est associée à des hôpitaux, des centres de radiologie, des cabinets médicaux, et même à des pharmacies, dans le cadre d’une responsabilité budgétaire commune. Les prestataires disposent d’un budget annuel prédéfini, ce qui les incite à organiser l’offre de soins de manière plus efficiente, notamment en investissant dans la prévention.
«Viva Health» a notamment été intégré au Réseau de l'Arc, une organisation couvrant l’Arc jurassien, de Moutier à Neuchâtel en passant par Bienne, sous l’égide de Swiss Medical Network.
Comprendre l'essor des adhésions
L’un des principaux facteurs de succès réside dans la promesse de Viva Health de stabiliser ses primes d’assurance. «Nous sommes la seule assurance qui n’a pas augmenté en Suisse», affirme Alexandre Omont sur RJB.
En parallèle, de nouveaux modèles de soins ont été mis en place et bénéficient déjà aux patients, comme l’hospitalisation à domicile.
L'Université de Bâle mènera une analyse indépendante afin d'évaluer, dans les années à venir, l'impact médical du modèle, tandis que l'Université de Neuchâtel se penchera sur ses répercussions économiques.
Après son extension au Tessin, «Viva Health» prévoit de s’implanter dans d’autres cantons et régions suisses, notamment alémaniques, en 2026.