Le modèle «Viva Health» double son nombre d'adhérents en un an

Avec plus de 3'000 adhérents en janvier 2025, le modèle d’assurance «Viva Health» affiche une forte croissance. Il s'est notamment fait remarquer pour la stabilité de ses primes.

, 29 janvier 2025 à 14:52
image
Les initiateurs: Alexandre Omont (à gauche), directeur du Réseau de l'Arc, Antoine Hubert (Swiss Medical Network) et Pierre Alain, directeur de la santé du canton de Berne, lors de la remise du Viktor Award 2024 | Image: DR
Un an après son lancement, le modèle «Viva Health» est passé de 1’200 à plus de 3’000 adhérents. Entre janvier 2024 et janvier 2025, le nombre de membres ayant souscrit à cette nouvelle assurance maladie a donc plus que doublé, indique Alexandre Omont, directeur du Réseau de l’Arc, dans une interview accordée à la Radio Jura bernois (RJB).
Pour rappel, le modèle «Viva Health» a été développé par Swiss Medical Network et repose sur un fonctionnement très spécifique. La caisse maladie Visana est associée à des hôpitaux, des centres de radiologie, des cabinets médicaux, et même à des pharmacies, dans le cadre d’une responsabilité budgétaire commune. Les prestataires disposent d’un budget annuel prédéfini, ce qui les incite à organiser l’offre de soins de manière plus efficiente, notamment en investissant dans la prévention.
«Viva Health» a notamment été intégré au Réseau de l'Arc, une organisation couvrant l’Arc jurassien, de Moutier à Neuchâtel en passant par Bienne, sous l’égide de Swiss Medical Network.

Comprendre l'essor des adhésions

L’un des principaux facteurs de succès réside dans la promesse de Viva Health de stabiliser ses primes d’assurance. «Nous sommes la seule assurance qui n’a pas augmenté en Suisse», affirme Alexandre Omont sur RJB. En parallèle, de nouveaux modèles de soins ont été mis en place et bénéficient déjà aux patients, comme l’hospitalisation à domicile.
L'Université de Bâle mènera une analyse indépendante afin d'évaluer, dans les années à venir, l'impact médical du modèle, tandis que l'Université de Neuchâtel se penchera sur ses répercussions économiques.
Après son extension au Tessin, «Viva Health» prévoit de s’implanter dans d’autres cantons et régions suisses, notamment alémaniques, en 2026.
Partager l'article

Loading

Commentaire

Plus d'informations sur ce sujet

image

Santé mentale: le Valais s’appuie sur des équipes mobiles dès 2025

Des Équipes Mobiles d’Intervention dans le Milieu (EMIM), financées par le canton du Valais, viendront compléter l’offre en soins psychiatriques existante. Leur mission: une prise en charge rapide, adaptée et à domicile.

image

«Nous sommes là pour soigner, pas pour prévenir»

Face à la place toujours plus forte de la prévention dans les soins de base, certains médecins prônent un rééquilibrage des priorités: soigner les malades doit rester le cœur du métier.

image

L’ambition de Migros dans le secteur de la santé

Alors que Migros développe son activité dans la santé, l’exemple américain, où les détaillants participent aux soins de base, éclaire les possibilités et défis de ce modèle en Suisse.

Du même auteur

image

Une avancée suisse contre les maladies cutanées

L’Empa développe une peau imprimée en 3D, à partir d’un hydrogel de gélatine de poisson – un modèle qui ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche et le traitement des maladies de la peau.

image

Cancer de la prostate: l'HFR offre des traitements plus courts

En introduisant un système de radiothérapie stéréotaxique, l’Hôpital fribourgeois devient le deuxième établissement en Suisse à proposer des traitements ultra-courts pour les tumeurs de la prostate localisées.

image

L'hôpital public va mal: plusieurs ministres français poursuivis

Infirmiers, médecins, familles endeuillées: ils sont 19 à accuser l’État français. Leur plainte vise plusieurs membres du gouvernement, tenus pour responsables d’un système à l’agonie, où la souffrance peut conduire jusqu’au suicide.