La Suisse semble bien se porter – du moins du point de vue de la santé de ses citoyens. Le
Stada Health Report 2025, l'une des plus vastes enquêtes européennes sur le sujet (27'000 personnes interrogées à travers 22 pays), place la Confédération en tête sur plusieurs fronts clés: équité du système de santé, santé mentale et condition physique.
Spirig Healthcare AG, acteur de la santé en Suisse et membre du groupe Stada depuis 2012, a contribué à apporter un éclairage local à l'étude.
Un système jugé équitable par deux tiers des Suisses
En Suisse, 68% des répondants estiment avoir un accès équitable aux soins – un chiffre qui place le pays sur le podium européen, juste derrière deux autres nations, et largement au-dessus de la moyenne continentale (51%).
Pour Hans-Peter Borger, directeur général de Spirig HealthCare AG, l’accès aux traitements joue un rôle central dans cette perception: «Un accès équitable aux soins est favorisé par des solutions qui permettent de proposer des médicaments de haute qualité à des prix abordables. Les génériques y contribuent de manière essentielle.»
Santé mentale, forme physique, numérisation...
Si la Suisse se distingue en matière d’équité, elle montre également une certaine avance dans d'autres domaines.
Avec 74% des sondés affirmant être en bonne santé mentale, la Suisse se hisse à nouveau à la troisième place en Europe. Seules 6% des personnes interrogées se déclarent en mauvaise santé psychique. Plus frappant encore: 43% des Suisses disent ne s’être jamais sentis proches d’un burn-out – un chiffre bien supérieur à la moyenne européenne (34%). Un résultat qui se reflète également dans l'intégration de la santé mentale au système: 40% des répondants estiment qu’elle est traitée à égalité avec la santé physique, soit près du double de la moyenne européenne (21%).
Source: Stada Health Report 2025
La forme physique n’est pas en reste: 67% des Suisses se disent en bonne condition, un taux là aussi bien au-dessus de la moyenne européenne (56%).
Enfin, malgré l’essor des solutions digitales en santé, les Suisses se montrent prudents: la moitié des personnes interrogées (50%) déclarent rejeter les conseils médicaux délivrés par une intelligence artificielle. Comment l'expliquer? Au-delà des outils, c’est le lien humain qui semble primer: pour 50% des répondants, l’interaction directe avec un professionnel reste déterminante pour établir la confiance et garantir la qualité des soins.